Le journal numérique World Tribune a révélé, en citant des sources françaises, que le Maroc a acquis trois drone (avions sans pilotes) de fabrication franco-israélienne, de type de Harfang. Il est prévu que ces drones soient utilisés pour la surveillance des frontières Marocaines au Sahara, du détroit de Gibraltar ainsi que lors des visites royales.
Le journal rapporte que selon des sources françaises, le Maroc pourrait acquérir, en plus de ces drones, un appareil américain sans pilote pour renforcer son aviation militaire.
De plus en plus de pays font appel à la technologie des drones, en raison de leur importance militaire. Il existe deux catégories d’appareils sans pilote. La première, très sophistiquée, sert dans les missions de surveillance et de frappe des cibles. Les grands pays possèdent des drones de cette catégorie, en particulier aux États-Unis qui les utilise dans les guerres contre le terrorisme en Irak, en Afghanistan, au Pakistan et au Yémen.
La deuxième catégorie est utilisée dans les opérations de reconnaissance pour recueillir des informations, et de contrôle. Les plus ordinaires servent à l’usage civil alors que les plus complexes sont à usage militaire, en raison de leur précision en matière d’observation et d’enregistrement.
Le Maroc n’a pas été annoncé précédemment l’acquisition d’avions sans pilote sophistiqués, même s’il possède des petits appareils dont le coût ne dépasse pas les deux millions de dollars. En effet, il s’agit cette fois d’un modèle de taille énorme : avec une envergure de 16, 6 m, de longueur 9, 30m son autonomie lui permet de couvrir un rayon d´action de mil km.
L’armée française a utilisé ces avions de façon intense lors de l’opération Serval contre Al-Qaida au Maghreb Islamique au Mali depuis Janvier 2013, et avant en Afghanistan.
Il est prévu que le Maroc emploie ces avions pour surveiller la frontière avec l’Algérie, contrôler les frontières au Sahara et le détroit de Gibraltar et pour surveiller l’infiltration d’éventuels terroristes. Ils seront également mis en œuvre pour sécuriser les visites que le roi Mohammed VI effectue dans les différentes régions du pays.