Le Maroc vient d’emprunter à l’Agence française de développement plus d’un demi-milliard de dirhams (50 millions d’euros) qui seront alloués pour financer des programmes d’emploi professionnel, de qualification et d’insertion des compétences dans le marché du travail. Le Maroc a déjà signé récemment un accord similaire avec le Fonds monétaire international.
Le contrat de prêt a été signé mercredi dernier, à l’occasion de la visite au Maroc de Mme Anne Paugam, directrice de l’Agence française de développement, qui a été reçue par le Chef de gouvernement marocain Abdelilah Benkirane.
A l’occasion de la signature de l’accord, le ministre des Finances Mohammed Boussaid a déclaré que les fonds ce prêt seront destinés à réduire le chômage dans le contexte du développement des compétences, en améliorant la qualité de la formation professionnelle, selon le plan que le gouvernement a élaboré pour la promotion de l’emploi professionnel et la réhabilitation des formations industrielles à l’horizon 2020.
A cette occasion, Benkirane a tenu à saluer le travail de l’Agence française de développement, avec laquelle le Maroc n’a pas songé à geler la coopération, pour continuer à recevoir de l’argent, alors qu’il a bel et bien gelé la coopération judiciaire avec la France.
En relation avec les prêts, ce dernier prêt de l’Agence française de développement s’ajoute à d’autres contrats similaires signés par le gouvernement Benkirane avec les institutions internationales telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, destinés à la promotion de l’emploi.
Il est à noter que le gouvernement Benkirane a battu le record en matière d’emprunts à l’étranger, par rapport aux gouvernements précédents. Certains contrats de prêts sont signés dans la discrétion, comme celui de l’Agence française de développement, dont les médias officiels n’ont pas parlé.