Après plus de trois semaines d’un semi-coma, Ahmed Benseddik, semble se remettre progressivement de son accident vasculaire cérébral. L’ingénieur dont l’état de santé s’améliore, reconnaît ses proches et ses amis. Il s’entretient avec eux et prend des nouvelles de tous ceux qui n’ont pu le visiter jusqu’à présent. Transféré de la réanimation, au service de neurologie de l’hôpital Cheikh Zayed, il a pu se lever, en début de semaine et faire quelques pas, en compagnie de ses enfants, même si la médication et l’accident dont il a été victime, le plongent dans un état de grande fatigue et lui interdisent encore les efforts prolongés. Comme on pouvait s’y attendre, le centralien, en bon hyperactif, s’est inquiété de récupérer son ordinateur et son téléphone portable et de reprendre du service.
On se souvient qu’un AVC profond avait affecté l’intéressé, dans la nuit du 12 au 13 octobre, le plongeant dans le coma, avant que des amis alertés par un journaliste espagnol, n’enfoncent la porte de son petit appartement du Bas-Agdal, pour lui porter secours. Transporté aux services des urgences de l’hôpital Avicenne, dans un premier temps, la famille de l’activiste s’était vu opposer un refus de prise en charge par l’équipe médicale, avant que ce dernier ne soit transféré vers l’hôpital Cheikh Zayed, après une attente interminable de huit heures, sans aucune prise en charge médicale, un cas flagrant de non-assistance à personne en danger. Les spéculations sont allées bon train au cours des premières heures. Certains n’ont pas hésité à imputer l’accident vasculaire à un empoisonnement criminel.
Benseddik aura sans doute, besoin d’une longue rééducation et de beaucoup de repos pour se remettre totalement de cet épisode, d’autant qu’il semble affecté d’une légère hémiplégie du côté gauche.