Les agressions contre les militants des droits de l’Homme et du Mouvement du 20 Février 20 au Maroc se multiplient. Une militante de Tanger a été enlevée et torturée avant d’être lâchée et un jeune a été enlevé puis violé dans la ville de Casablanca. L’AMDH avait par le passé accusé l’Etat marocain dans des situations similaires. Les autorités demeurent silencieuses et aucune enquête n’a été ouverte à ce jour pour confirmer o démentir ces incidents
Les journaux numériques ont publié une vidéo où un militant du Mouvement du 20 Février et membre de l’Association marocaine des droits humains explique en détail comment il a été kidnappé et violé symboliquement á Casablanca. Cela s’est produit le vendredi de la semaine dernière.
Le 27 Avril, Tanger a été le théâtre du kidnapping de la militante Wafa Charaf, vice-présidente de la section de Tanger de l’AMDH, qui a confirmé que, immédiatement après sa participation à un sit-in de travailleurs, elle a été enlevée dans une fourgonnette puis torturé dans la périphérie de la ville. Elle a ensuite été abandonnée là-bas après un interrogatoire de nature policière, selon leurs déclarations.
Les déclarations d’un agent de police de Tanger à un journal local mettent en doute la version de la militante et ce, avant le début de l’enquête, ce qui est surprenant d’autant plus que Wafa a accusé apparemment des inconnus et non pas contre l’Etat.
L’AMDH n’hésite pas à accuser l’Etat marocain d’être derrière plusieurs agressions et les procès qu’elle juge faux contre ses membres et d’autres militants du 20 février. L’AMDH a publié des communiqués au sujet de ces kidnappings.
Malgré la gravité de ces agressions, l’État demeure silencieux s’est lors de tels événements, il ne publie pas de communiqué et aucune enquête n’est ouverte. Tandis que la logique exige une intervention du gouvernement pour clarifier cette violence.