Le Prince Hicham, cousin du roi Mohamed VI, a publié un tweet soulignant que le Maroc pourrait perdre la boussole du progrès s’il ne sauve pas dès que possible l’enseignement de la détérioration qu’il souffre.
Dans son tweet le dimanche 24 mars, il dit: «nous pouvons être en désaccord sur le rôle des institutions étatiques en raison des différences politiques, mais ce désaccord ne devrait pas toucher l’enseignement, non seulement exige un consensus et l’unanimité, au contraire, il exige une vision scientifique précise et rigoureuse.
Il Souligne l’importance de l’enseignement pour le pays et la nation “l’enseignement est la boussole de la nation marocaine qui permettrait de garder la faille loin, ce qui menace la coexistence ethnique, culturelle et sociale.”
Il demande également dans son tweet « la tenue d’une conférence nationale pour élaborer un plan national visant à sauver ce secteur stratégique. Une conférence nationale réunissant divers acteurs pour aborder les problèmes de l’éducation est nécessaire pour assurer l’avenir des générations présentes et futures ».
Il indique que le Maroc a raté certaines opportunités, soulignant sans doute l’échec de la transition démocratique, mais il considère que la perte du rôle de l’éducation sera catastrophique pour l’avenir du Maroc. Avec une tonalité d’avertissement « Oui, le Maroc a perdu de nombreuses opportunités dans son histoire, mais l’éducation est la seule opportunité qu’il ne doit pas perdre s’il veut Atteindre le train du progrès et de la dignité pour le peuple ».
Le prince publie ce Tweet à un moment où le secteur de l’éducation au Marocpasse par une crise profonde sans précédent au cours des trois dernières décennies. Une crise résultant d’un manque de vision stratégique, d’un détournement de fonds publics et de la mise en œuvre des recommandations du FMI.
A cet égard, les enseignants contractuels sont engagés dans une série de grèves pour revendiquer leurs droits matériels et moraux. Environ 50 000 d’entre eux ont protesté samedi soir à Rabat. Au lieu de leur de chercher une solution, l’Etat marocain est intervenu violemment pour mettre fin à la manifestation. Les syndicats ont annoncé une grève de trois jours pour protester contre la violence.