Le développement des relations américano-marocaines passe par l’immigration

le drapeau du Maroc et des États-Unis

L’immigration joue un rôle important dans le développement des relations bilatérales entre les pays. Parce que le flux humain consolide les liens historiques et génère de nouveaux intérêts communs. Ce n’est pas le cas des relations entre le Maroc et les Etats-Unis.
Les Marocains font partie des peuples qui immigrent, plus de cinq millions vivent à l’étranger, principalement dans l’Union européenne. Ils jouent un rôle crucial dans les échanges commerciaux, politiques et culturels entre l’Europe et le Maroc. Et plus que les marocains obtiennent la nationalité d’un pays européen, plus les relations progressent.
Des dizaines de milliers de Marocains deviennent européens chaue année. Les chiffres pour 2017 sont très significatifs. 67 000 naturalisations : 33,4% en Italie, 25,2% en Espagne et 24,6% en France. Par ailleurs, le nombre de marocains qui ont obtenu la citoyenneté américaine en 2018 est très faible, moins de 1900. Le Maroc est le premier pays au monde à reconnaître les États-Unis en 1977. L’un des plus proches géographiquement par rapport aux pays africains et arabes. Toutefois, les relations bilatérales ne progressent pas. Par exemple, aucun président américain ne s’est rendu au Maroc, sauf le président Eisenhower en 1959.
La faible présence des Marocains aux Etats-Unis explique l’échec de l’accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats-Unis, signé en 2004. A l’exception de l’armée, la coopération dans d’autres domaines est faible.
Si Washington veut développer des relations avec Rabat, il doit réfléchir à la manière d’encourager l’immigration marocaine aux Etats-Unis. Cela semble une idée absurde parce que le président Donald Trump veut limiter l’entrée des immigrants. Mais la réalité historique montre qu’il est impossible de développer des relations bilatérales entre deux pays sans le facteur humain.


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