Le site www.alifpost.org a publié il y a quelques jours un article sur l’échec des services secrets marocains DST et la DGED dans la défense du dossier du Sahara. La réaction n’a pas tardé, non pas sous la forme d’arguments et contre arguments, mais sous la forme d’articles diffamatoires qui attaquent l’honneur et reflètent le niveau vil et misérable de leur auteurs anonymes.
Notre analyse s’est basée sur des données objectives pour poser la question clé : Pourquoi le nombre des partisans du Front Polisario augmente au Sahara, et pourquoi ce mouvement arrive à gagner la sympathie des grands pays au point que le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon, lui est devenu favorable ?
Certains individus qui ne semblent pas apprécier ce débat, se sont précipités pour publier un article à la signature anonyme (absence de courage), dans un blog du site français Mediapart, et qui attaque gratuitement notre honneur. Jusqu’à un passé récent, les services secrets marocains se distinguaient par l’usage de ces méthodes ignobles, et nous ne savons si pas les mêmes procédés sont encore en vigueur. Sans vouloir accuser personne, nous rappelons juste un passé pas si lointain et dont les rémanences ont la peau dure.
La direction de Mediapart, une fois qu’elle s’est rendu compte du stratagème malveillant, a dépublié les articles diffamatoires de ce blog et a supprimé ce dernier.
En utilisant toujours les mêmes techniques de manipulation, ce même blog a orchestré une campagne diffamatoire de très bas étage contre le prince Moulay Hicham à l’occasion de la sortie récente de son livre « Journal d’un prince banni », sans jamais discuter du contenu du livre. Le blog, qui ne connait pas la notion de débat d’idées, n’a pas mentionné que le livre a donné lieu à des articles dans Le Monde, Le Nouvel Observateur, Alquds Árabe et d’autres supports internationaux.
Ainsi, les médias professionnels et les ambassades étrangères au Maroc peuvent se rendre compte du niveau de compétence et d’éthique des auteurs , qui, malgré les moyens financiers immenses qu’ils engloutissent, sont incapables de faire publier un article sérieux dans un journal qui se respecte.
Etrange coïncidence : c’est le même procédé utilisé pour faire croire à l’opinion publique que les grands journaux dans le monde défendent la position du Maroc au Sahara. Il suffit de publier un mensonge dans un blog hébergé dans le site d’un grand journal et ensuite le faire passer pour une enquête ou une chronique de ce même journal.
Des médias marocains zélés ont traduit en arabe ce blog et, pour leurrer les lecteurs, ont présenté leur œuvre comme un travail d’enquête réalisé par le site Mediapart lui-même. Ces monuments de l’intelligence et de la ruse veulent nous faire avaler que ce journal digital qui a réussi à faire en sorte que l’ancien président français Nicolas Sarkozy soit trainé devant les tribunaux, va se mobiliser pour éplucher la modeste biographie d’un journaliste marocain ordinaire et d´autres activistes des droits de l´homme.
Les mêmes auteurs de ce blog ont oublié qu’un journal digital comme Médiapart ne peut pas, déontologiquement et professionnellement utiliser un stylel aussi minable.
Ainsi, nous avons été tous diffamés et insultés et notre journal alifpost offensé, pour ses articles transparents. Pourtant, notre nom ne figure pas parmi la liste des prétendus corrompus de Wikileaks qui empocheraient des commissions de 20 pour cent des couts des projets. De même, notre mère n’a jamais reçu un agrément de transport par autocar, comme un célèbre haut responsable sécuritaire qui a profité de sa position pour quémander pour sa chère maman un agrément de transport entre Fès et Oujda.
Comme tout le monde, nous pouvons subir un préjudice psychologique provisoire lorsque la dignité et l’honneur de notre famille sont souillés, en particulier lorsque mêmes les défunts ne sont pas épargnés. Mais ce qui nous fait mal c’est que ces individus, au lieu de défendre la patrie, cumulent les échecs face au Polisario et gaspillent le temps et l’énergie pour assouvir une petite vengeance éphémère et dont les vils instruments sont le reflet de l’état d’esprit de ses commanditaires.
Nous leur disons: Montrez-nous vos exploits face aux percées diplomatiques du Front Polisario!